Nom : Porfirio Diaz
Prénom : Alejandro Luis Miguel
Surnom : kalte Augen (yeux froids en Allemand)
Age : vingt huit printemps
Sexe : masculin
Sexualité : aussi étrange que cela puisse paraître, il doute encore, on peut donc le qualifier de bisexuel.
Pouvoir : thériantropiste – fumée noire
Objets : Un fusil à double gachette à la crosse peinte en bleu, sans munitions (il se sert donc de la crosse pour frapper) et un browning (des armes de persuasion massive quoi XD)
Caractère : Alejandro à plutôt un tempérament calme. Cet être vivant attire, a un magnétisme impressionnant, un charisme rare dont il se sert bien souvent pour séduire et arriver à ses fins. Il est créatif, sociable et généreux, rayonne et communique. Et a une franchise qui s’avère parfois mal placée, mais le jeune homme ne sait pas mentir, et par conséquent, ne dit que la vérité, même si c’est blessant. Alejandro sait aussi se montrer autoritaire, a un sens de l’analyse bien utile, il est travailleur limite makhnoviste et a une sagesse que l’on ne prête qu’aux vieux ermites reculés dans la montagne, ce qui le rend parfois agaçant. Ne croyez pas non plus que Luis Miguel n’a que des bons côtés. Il a une grande tendance à la colère, à l’orgueil et à la dispersion. Il ne se fixe jamais très longtemps sur quelque chose,et a tout le temps besoin de nouveaux horizons, ce qui le pousse à aller un peu plus loin de jour en jour. Alejandro a du mal à s’engager, mais quand il le fait, c’est jusque au bout. Il n’abandonne pas tant qu’il n’a pas réussi. Cet homme cherche aussi ses propres intérêts. Lui d’abord, les autres après. Sacrifier pour lui est un mot de tous les jours. Sacrifier ses proches, son existence, la vie des autres, la sienne parfois, pour arriver à son but : son bien être matériel. Luis Miguel est plutôt lent à réagi, et ne comprends pas tout ce qu’on lui dit, étant légèrement azimuté.
Physique : Passons d’abord par les vêtements, car c’est la première chose qu’on remarque chez lui. On ne peut pas dire qu’il risque d’avoir froid. Vêtu d’un sweater large à capuche et descendant à mi cuisses, d’une salopette blanche superposé sur deux t-shirt, l’un rayé noir et blanc et l’autre charbon, muni de gants de bricolage eux aussi noirs et blancs, de grosses godasses de cuir peinte à la chaux, on ne distingue que peu les formes de son corps. Ne pensez pas non plus distinguer quoi que ce soit de son visage. Alejandro a toujours sa capuche rabaissée sur sa tête, et un masque à gaz couvre son visage. Ce n’est nullement par coquetterie, mais pour préserver son identité, ce qui lui a bien servi pendant sa vie. Tout de blanc et de noir, on n’ose pas trop l’approcher, et lui ne fait jamais le premier pas vers les autres, ce qui explique sa solitude..
Si il se dévêtit ne serais ce qu’un peu, ses formes et son visage apparaissent. Commençons par son visage. Il est à première vue banal et sans grâce, mais pourtant séduisant. Long et mince, il est blanc comme un linge et ses maxillaires font le double du volume que celle de quelqu’un de normal, l’un des nombreux effets de la drogue, tandis que ses autres dents sont mal placées, se chevauchant et certaines noircies par les caries, d’autres cassées et recollées. Son nez a été maintes et maintes fois dévié et remis en place. Sa bouche, aux lèvres charnues a les coins qui retombent légèrement, lui donnant un air insatisfait et ennuyé. Faisons la partie haute de ce visage. Ses sourcils sont fins, hauts placés et son front couvert par quelques mèches mal coupées de cheveux d’un noir macabre aux reflets alizarins, contrastant avec sa peau blanche. Chose marquante : ses yeux sont vairons. L’un bleu azur, l’autre vert smaragdin. Ils sont dérangeants, rares, précieux. Magnifiques. Et quasiment aveugles. Alejandro voit très mal, ce qui le rend maladroit dans ses déplacements.
Le corps d’Alejandro est fin, aux muscles nerveux, rachitiques, durs et marqués. Il n’est pourtant pas très imposant, et mesure tout au plus un mètre soixante quinze. Ses bras sont longs et se terminent par des doigts fins et des paumes immenses. Ses jambes, plus longue que la moyenne, sont d’une finesse qui les fait que l’on les compare souvent à des allumettes et lui donne une démarche vacillante, incertaine, comme si il ne savait pas où aller. L’homme claudique un peu, dû à une hanche ébréchée, disfonctionnante.
Histoire : Alejandro Luis Miguel est né dans une petite famille à Moscou, d’un couple d’immigrés mexicains. Enfin, il le croit. Luis Miguel a une peau d’albâtre et des yeux clairs, ce qui n’est pas le cas de ses parents qu’il croit être les siens. Non, il est un enfant volé. On avait demandé une rançon à ses parents, et l’histoire à mal tournée, le couple voleur ayant dû fuir loin de leurs pays avec l’enfant, n’ayant alors que quelques mois. Ce n’étaient que deux pauvres paysans, et quand ils arrivèrent en ville, ils abandonnèrent Alejandro. A quatre ans, sa fausse vraie mère dû l’abandonner, attaché à un panneau stop.
Ce fut une jeune femme russe qui le retrouva le lendemain, frigorifié et apeuré. Comme tous les gens pauvres de la Russie ayant décidé de vivre en ville, elle et sa famille vivaient en appartement communautaire. Ils étaient cinq familles à se partager l’appartement. Une par pièce. Heureusement, c’était un ancien appartement de bourgeois, prit par l’état lors de l’URSS et ayant longtemps servi à abriter des familles comme la sienne. Alejandro, sa nouvelle famille se composant de trois sœurs, d’un petit frère et de parents occupaient le salon, la plus grande pièce. Luis Miguel aurait pût se trouver chanceux d’habiter dans la plus grande pièce, mais pas du tout. A cause de ses différences physiques, dû à ses yeux surtout, il se faisait rejeter par tous, en particulier par les autres enfants. Il s’en prenait plein la tronche, disons le clairement. Coups, insultes, ils pleuvaient de partout, et bientôt les adultes s’y mirent. Et ses parents adoptifs ne bronchaient pas, détournant les yeux et disant que cela irait, que ça s’arrangerait avec le temps. Mais cela ne s’arrangea pas avec le temps.
Puis sa mère quitta son père pour un autre homme. Un allemand, plus riche. Elle prit avec lui Alejandro, ayant conscience que le laisser avec les autres ne lui apporterait que des ennuis. Elle ne craignait rien pour ses quatre autres enfants, qui eux, étaient plutôt bien traités. C’est comme cela qu’Alejandro se retrouva en Allemagne, à onze ans. La vie était plus facile, certes. Il mangeait à sa faim, avait une chambre pour lui, mais les sarcasmes continuaient. Rester en Russie n’aurait pas changé grand-chose. Ces deux demies sœurs le fuyaient, donnant pour cause qu’il avait « les yeux qui font peur ». Alejandro était vexé. Ses yeux ne lui apportaient que la solitude.
Et ce fut la solitude qui lui fit péter les plombs. L’adolescent n’allait plus en cours, ne respectait plus rien. Le jour où il cassa la nuque du chien parce qu’il avait essayé de le mordre, on l’envoya en hôpital psychiatrique. Et puis un médecin décréta qu’il n’était pas malade. On le transféra donc en
prison pour enfants.
À la maison de correction, on lui piquait sa viande dans son assiette. Son dessert aussi. Mais un jour, il a enfoncé sa fourchette dans la main de son voisin. On ne lui a plus piqué sa viande. La solitude lui avait appris qu’il pouvait mordre. Puis Luis Miguel s’est enfui. C’était quasiment un miracle. Et le miracle ne dura pas longtemps. Il fut rattrapé quatre mois après sa désertion.
Pour casser son envie de rébellion, on l’obligeait à ramasser des papiers dans un stade de foot et, lorsque il avait fini, une voiture rejetait les papiers encore. Alejandro était gardé par deux bergers allemands très méchants qui lui cassaient les oreilles avec leurs aboiements perpétuels. Ils bavaient. L’adolescent n’avait qu’une obsession : retrouver sa liberté perdue. Le midi, il mettait sa viande dans ses poches et distribuait la viande aux chiens le soir. C’est grâce à cette ruse qu’Alejandro put de nouveau s’échapper, avec la ferme intention de ne plus se refaire mettre en cage.
La rue n’est pourtant pas un lieu pour vivre alors que l’on a seize ans. Alejandro devint violent, commença à toucher à n’importe quoi, tomba entre les mains des proxénètes, s’échappa de l’emprise de son mac, devint homme à tout faire. Repassage, garde d’enfants, mais le plus souvent, castagne. Ce fut à ses vingt et un ans qu’il fut repris par la société. Une trop grande quantité de drogue, et le jeune homme fit une overdose, en plein dans la rue. Ce fut l’un des passants qui appela l’hôpital. Il s’en sortit, mais fut directement envoyé en cure de désintoxication. Ce fut trois mois d’horreur. Trois mois à être de nouveau enfermé. Et cela dura plus longtemps que trois mois. Alejandro fut transféré ensuite en prison. Il avait de la rétention de drogue à son actif, une tentative de meurtre et plusieurs autres choses bien sympathiques. On savait que c’était lui. Dans le milieu policier, on l’appelait « le chat masqué » dû à ses méfaits, commis sans bruits et dans l’ombre, à son caractère calme comme celui d’un chat et au masque qu’il portait. C’était ainsi. Depuis plusieurs années, il arborait un masque à gaz, couvrant son visage, pour plus d’anonymat lors de ses délits. Et vu que l’hôpital l’avait repêché avec un masque, ce ne pouvait être que lui.
Comme il se comportait bien, la peine ne dura pas dix ans, mais six ans. Il fut libéré, renvoyé dans la rue, sans aide quelle qu’elle soit. Puis une nuit, alors qu’il se faisait passer à tabac par une bande de mecs aussi souls que lui, il se réveilla dans une salle sans fenêtre sans rien. Une salle vide. Il chercha une ouverture, en vain. Rien, que dalle. Une voix s’éleva, lui donnant quelques explications. Toujours lent à réagir, Alejandro resta deux heures planté au milieu de la pièce, ne captant pas tout ce qui se passait autour de lui, puis s’engagea dans le labyrinthe, sans trop savoir ce qu’il faisait. De toute façon, il n’avait pas peur de la mort. Les médecins avaient dit que si il dépassait les trente cinq ans, ce serait un miracle. Alors une vie un peu plus courte ou un peu plus longue, Luis Miguel s’en contrefiche, tant qu’il est libre jusqu’au bout.
Code: OK
Jeu 28 Juin - 17:16
