[Weiss]

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Mot de passe requit : Earth76Magna.

Bienvenue dans la base de donnée du projet W3iβ.

Nom : Aucun fichier trouvé.

Prénom : Projet XZ-39 W3iβ, premier et dernier né de la génération de robots Caciope ou encore, comme préféraient la surnommer les scientifiques à la base de ce projet, l'ère AndrôHazard. Il est aussi appelé Weiβ ou Weiss qui signifie Blanc en Allemand mais, parfois encore surnommé Weiss l'Immaculé dans les régions où il a déjà sévit et où il est donc craint.

Âge : 20 ans physiquement, mais il n’est en réalité en service que depuis 4 ans lorsque son aventure commence.

Signe astrologique : Vierge (Fin de la construction de la génération des AndrôHazard terminée le 31 août).

Sexe : Mâle.

Sexualité : Bisexuel.

Rang : Androïde Androgyne.

Pouvoir : Une maîtrise parfaite de la terre.

Objets : Une paire de gants armés de griffes d’adamant noir rétractiles.

Données psychologiques.

Weiss est un personnage complexe et même plus, paradoxal. Créature mi-humaine mi-androïde, il est le seul de sa génération à être doté d'un cerveau humain cloné, d'où le peu d'humanité qui l'habite. Cet humanoïde est en effet doté d'une moitié de cerveau humain ainsi que d'une autre partie totalement robotisé. Il n'est doté que de 2 sens. Tout d'abord le toucher qui est le plus développé de par le nombre incroyable de capteurs et de récepteurs constituant son corps. Vient ensuite l'ouïe grâce aux autres processeurs contenus dans ses oreilles. Il n'a ni vision, d'où les yeux sans pupille, ni goût, et encore moins d'odorat, celui-ci étant le sens le plus difficile a imiter au niveau de la technologie. Son cerveau hybride lui confère une intelligence cruelle et sadique ainsi qu'une mémoire auditive exceptionnelle. Il est un manipulateur hors-pair lors des soirées où il est de bonne humeur mais aussi un tueur sanguinaire et sans scrupule quand l'envie ne se mêle plus à ses meurtres. Aussi dénué de sentiments, calme et sérieux en toute circonstance, en apparence sûr de lui, il est un androïde comme on n’aime pas en croiser. Versatile, parfois prit d'envies meurtrières sans raison, imprévisible, il aime jouer avec ses victimes comme des pions sur un échiquier. Mais il va bientôt être prit à son propre jeu...

Données physique.

Taille : 1 mètre 75.
Poids : 64 kilogrammes.
Cheveux : Mi-longs, blancs.
Yeux : Gris sans pupille.
En profondeur : Plutôt grand, pas très musclé, assez léger, Weiss à un physique assez féminin. Les créateurs ne cherchant pas à créer des géants-dieux de la guerre, ils ont fait des androïdes de la génération Caciope des androgynes pour lesquels la vitesse et l'agilité dominent. Atout pour lui car ses victimes s'en méfient moins que d'un tueur surarmé de 2 mètres de haut. Il a des cheveux blancs atteignant ses épaules et des yeux gris un peu bridés à la manière des asiatiques. Aveugle comme tous ses frères, il est truffé de capteurs et est sensible à n'importe quel choc se faisant ressentir sur la terre. Il ne porte d'ailleurs jamais de chaussures afin de capter pleinement les pulsions et les impacts se répercutant sur le sol. Il sourit souvent, éblouissant les gens de ses dents immaculées et il lui arrive parfois de rire d'une façon horrible, plus qu'effrayante. En outre, Weiss est un humanoïde de goût. Habillé d'un jean noir délavé volé à une de ses victimes, il aime la mode et le style. Il porte parfois une chemise aussi blanche que ses dents et ses cheveux ainsi que le képi officiel des officiers de Kilgor qu'il a volé à un des gardes haut gradé qui s'occupaient du Labo-Atelier. Anatomiquement, il est pareil à n'importe quel homme. De la peau, des muscles. En fait, à part son demi-cerveau d'androïde et quelques améliorations au niveau de son sang et de ses gènes, il est un humain comme un autre. Un foi, un estomac, des intestins, un pénis, tout y est...

Code : Ouki

Mémoire vive du projet W3iβ.

Planète Terre, 27ème siécle.

Le monde n'est plus qu'une ruine, une planète poubelle. La pollution a rongé terre comme ciel ne laissant survivre que les hommes les plus résistants. Les nuages ne sont plus que des smogs, des émanations dégoûtantes et bourrées de virus inconnus faisant chaque jour des centaines de malades de plus. La terre est une couverture de boue brunâtre et putride sous laquelle sommeille un noyau de magma prêt a exploser et effacer enfin cette grave erreur que sont les humains.
Les hommes, pour continuer à survivre, ont construit des passerelles d'aciers et vivent dans des buildings perçant les émanation de gaz infectes qui flottent dans le ciel qui n'a plus montré sa belle couleur bleue depuis plus de quatre siècles. Il ne reste sur Terre plus qu'un million d'hommes. Toutes autres races d'animaux ont été exterminées à part quelques colonies de bêtes insignifiantes ou encore les animaux propres à être utilisés pour aider les humains au travail. Soit à cause d'une folie des grandeurs de la part des hommes qui, ne permettant pas une autre suprématie que leur propre pouvoir, ont éradiqué toutes autres espèces vivantes que ces humains, assoiffés de sang et de pouvoir, qui représentent, en fait, plus de menace envers eux-mêmes que les animaux qu'ils ont tué et fait disparaître de la surface planétaire. Soit d'autres races d'animaux, comme les loups, les ours ou encore les pingouins ont disparus à cause de la souillure des eaux par des gaz toxiques mystérieux et chauds tels que le Zaraton qui ont réchauffés glaciers, banquises et toutes autres formes de glace de la planète.

Etats-Unis, New York, QG de l'Empereur, 2 février 2676.

"Les hommes ne sont plus efficaces."
C'est là la conclusion que Kilgor tire des rapports qu'on lui a présenté ce matin. De multiples groupes de rebelles se détachent des nations réunifiées qu'il a réussi à créer pour le détrôner. Les esclaves se tuent à la tâche et meurent en grande quantité à cause des émanations toxiques des mines et des grands fourneaux. Des gens s'échappent de cette vie minable que ce dictateur leur impose, pour finir leurs jours, tranquilles, dans les régions tel que la Chine ou le Japon, seuls grands pays non-colonisés par ses vastes armées. Normal, ils ont les meilleures technologies à leur côté et des hommes en bonne santé, rempli de bravoure et d'honneur, vigoureux et sans crainte. Ses soldats à lui ne sont que des fainéants, bons à rien et lâches. Mais il a la solution. Il y avait déjà pensé il y a peu. Il va créer une armée de robots. Des androïdes nés pour le combat et invincibles ! Rapides, puissants, cruels mais surtout, envoyés en masse sur la Résistance, celle-ci n'aura aucune chance de survie et le monde lui appartiendra alors totalement.
Il ne reste qu'a concrétiser ce projet. Kilgor charge les scientifiques Allemands, ses chercheurs spécialisés, de cette lourde tâche qu'est de mettre en vie cette armée d'androïdes de haute-technologie.

Allemagne, Munich, Laboratoire-Atelier de l'Empereur, 31 août 2695.

Il a fallu 20 années pour mettre à bien ce projet qui était de réaliser des automates dotés de qualités impressionnantes mais, surtout, doués de la parole et d'intelligences non-artificielles.

C'est un laboratoire sombre, bruyant, dans lequel courent des scientifiques bigleux, un peu comme des rats de bibliothèque encagés et voulant s'échapper à n'importe quel prix. Des blouses blanches aux grosses têtes manipulent ordinateurs et éprouvettes tandis que des hommes couverts de suie et de graisse utilisent de multiples outils sur des machines, des échafauds,... A côtés des 2 grandes portes du plus grand Labo-Atelier de l'empire de Kilgor, se trouvent des gardes. Tazeur* dans la poche, Krüger* à la ceinture et Kalachnikov Ak-47* dans les mains ainsi que les célébrissimes néons fluorescents accrochés aux combinaisons. Au fond de cette salle lugubre, une multitudes de tubes, de 3 mètres de haut et d'environ deux mètres de diamètres chacun, sont disposés. Il doit y en avoir une vingtaine. Vingt-cinq pour être précis. Tous sont remplis d'un liquide bizarre, visqueux. Des corps étranges, sans vie, baignent dans ce formol transparent, un peu comme une cerise qui aurait glissé et se serait retrouvé enfermée dans de la gélatine. Parfois, les scientifiques appuient sur un bouton et des bulles remontent, s'éparpillent en passant sur le corps des corps des humanoïdes contenus dans les tubes et finissent par exploser à la surface de ce liquide aussi étrange que répugnant. De nombreux tuyaux sont reliés à différentes parties du corps des androïdes nageant dans le formol. On voit souvent des jets de pseudo-sang, vifs comme l'éclair, rouges, les traverser et se perdre dans la peau curieusement blanchâtre des créatures.

Un homme d'apparence étrange se lève. Il est vêtu d'une longue veste blanche de chimiste remplie de poche. A ses pieds, il porte de grosses bottines noires non-assorties avec la blouse immaculée mais en accord avec ses énormes lunettes à double foyer noires. D'une façon rapide, habituée, il tape un code sur un clavier.
Earth76Magna apparaît à l'écran, précédé de l'habituel : "Mot de passe requit".
Satisfait, il lève la main, rompant le bruit des cris et des acclamations des autres scientifiques.

"Mes amis... Nous y sommes. Le projet Caciope est enfin fini ! Des humanoïdes incroyables, géniaux, obéissants,... Ils sont dotés de la parole, d'esprit, d'une maîtrise des armes parfaites ainsi que de microprocesseurs leur permettant de contrôler le sol et la terre. Admirez le fruit de notre travail naître..."

Et, accompagné d'un sourire, sa main clique sur le côté gauche de la souris reliée à son ordinateur.
Un bruit de liquide se vidant dans des tuyaux bouchés, dégoûtants et sales se fait entendre, suivit du bruit métallique des portes de fer qui s’ouvrent résonnant dans tout le laboratoire. Les tubes du fond de l'atelier sont maintenant vidés du liquide étrange dans lequel les humanoïdes baignaient et, déjà, le tube du milieu, le plus gros, s'ouvre en laissant échapper une énorme vague de fumée blanche. D'un pas lent, un homme nu au visage fin, pâle, à la poitrine et aux bras couverts de runes noires, et au corps fin, peu masculin, sort et dévoile d'un sourire étrange, rempli de cruauté, des rangées de dents magnifiquement blanches. Il se dirige, toujours d'une manière lente mais assurée, vers une table sur laquelle est posée une paire de gants aussi noirs que les écritures qui couvrent son buste et ses épaules, le tout sous les yeux émerveillés des scientifiques et des travailleurs du Labo-Atelier. Lentement, délicatement, comme s'il venait de dormir pendant une centaine d'années et que ses doigts engourdis se réveillaient peu à peu, il soulève les gantelets et les enfile précautionneusement. Un autre sourire machiavélique déchire son visage d'ange. D'un geste vif, ses doigts engourdis redevenus plus vivaces que jamais, s'écartent et, tel un éclair déchirant le ciel d'une nuit sans lune, les griffes, étincelantes, foudroient l'obscurité du labo. Ne perdant pas une seconde son rictus immaculé des lèvres, il se dirige vers le chef des scientifiques, celui-là même qui l'a libéré, son sauveur, quoi ! D'un coup puissant, direct, subjuguant, il transperce le corps du chimiste, faisant apparaître un rond de sang sur la chemise blanche de celui-ci. Un rire étrange, humain, un rien métallique, résonne dans le laboratoire, faisant changer les regards émerveillés des hommes à des yeux apeurés, effrayés, horrifiés ! Le coeur est touché, directement... Le scientifique tombe, mort sur le coup, dans la mare de sang qui se dessine déjà autour de lui.
La première victime d'une longue série ce soir-là... Des rires machiavéliques dignes du Diable en personne ont résonnés toute la nuit. La terre n’a pas cessé de trembler. Le sang n'a pas arrêté de couler. Le pied pour le pire des sadomasochiste, quoi...

Au petit matin, on a découvert le laboratoire en ruine, calciné, totalement détruit. Les tubes géants de verre ont été retrouvés en morceaux, les corps des autres humanoïdes de la génération Caciope de même, ou, parfois encore, retrouvés ensevelis sous des gravas et des dalles de pierres gigantesques. Il n'y a eu aucun survivant. Les corps des gardes, des ouvriers ainsi que des scientifiques ont été répertoriés comme tous morts. Certains troués, d'autres écrasés, quelques uns, encore, coupés en deux, et tous baignant dans leur sang.
Weiss, lui, avait disparu.

*L'Empereur Kilgor a toujours eu une préférence pour les armes d'antan.

Allemagne, Munich, Centre-ville, 25 décembre 2699.

Ca fait quatre ans, maintenant qu'il s'est évadé du labo et qu'il sème terreur, déstruction et désolation dans toute l'Europe. En Allemagne, en Autriche, en Suisse, en France, partout dans ces régions des crimes sanglants ont été constatés. Les victimes, à chaque fois retrouvées recovertes de mottes de terre, ont la poitrine ou parfois le ventre percés de quatre, huit ou même douze trous, lorsqu'il était énervé. Il a survécu aussi longtemps en se nourrissant de la chair et du sang de ses victimes ou parfois en volant, se débarassant rapidement des vendeurs récalcitrants d'un coup de griffe bien placé. M'enfin, pour le moment, son petit tour dans les pays voisins ne l'ont pas satisfait. Il revient ici, à Munich, sa ville natale, pour une autre belle série de meurtres...

Weiss est assis sur une corniche. Il tient un genou dans une main, son autre pied laissé pendre dans l'air. Il semble humer l'air, souriant toujours de sa manière diabolique, laissant appercevoir ses dents blanches. Il aime l'odeur de cette ville. Ca lui rappelle de biens bons souvenirs. Ce sang frais qu'il a fait couler pendant la longue nuit de sa naissance. Les corps découpés, tranchés, transpercés,... Et tout ça, il aime, quoi !
Soudain, là, dans la ruelle, un bruit se fait entendre. Il tourne vivement la tête vers l'endroit d'où provient ce son et soupire.

"Quand on ne veut pas se faire entendre, on se fait discret."

Le ton de sa voix est plus que sarcastique et ses dents étincellent une fois de plus dans les ténèbres de la nuit noire seulement éclairée par la une demi-lune qui pèse lourdement sur Munich, les lampadaires et autres équipements publics ayant étés détruits et interdis par Kilgor, munissant ses hommes de jumelles à vision infra-rouge, leur donnant un net avantage sur les civils. Il se relève brusquement. Cachant mal ce manque étrange qu'il a... Cette envie de tuer qui se réveille en lui. Dans un grincement métallique, ses griffes sortent de ses gants, reflètant la faible lueur offerte par la lune. Il exécute ensuite un bond magistral, aterrissant, un genou au sol, à deux mètres de l'inconnu pétrifié de peur dans la rue. Le temps semble s'être arrêté. Seul un faible vent à l'odeur nauséeuse, ne dérangeant que l'humain en face de Weiss, pointe le bout de son nez dans la ruelle délabrée. Le reste de la rue est silencieuse. On peut parfois entendre quelques bruits de sirènes et des coups de feu. Rien d'autre. Ce calme pesant s'est insinué entre les deux hommes. L'inconnu dévisage Weiss, les yeux remplis de craintes. Weiss est calme, serein. Il regarde l'inconnu, un peu amusé... Et sans crier gare, il se jette sur l'inconnu, le menaçant de ses griffes acérées. L'homme ne réagit pas. Il reste là, debout, au milieu de la route, le regard ébeté. Ni une, ni deux, les griffes se plantent dans son ventre, transperçant peaux, muscles, intestins et vertèbres. Le coup est parfait. Centré, précis, puissant. La colone vertébrale est touché. L'homme n'a rien le temps de faire si ce n'est que de soulever sa cape et dévoiler un drôle de mécanisme accroché à son abdomen. En suffoquant, il arrive tout de même a appuyer sur le bouton rouge placé au centre de sa poitrine.

Le monde tourne, sa tête aussi. Puis le vide, le noir, le trou, l'inconscience...

Il se réveille tant bien que mal... Il baigne dans le sang. Un sang frais, rouge, visqueux. Ses doigts remuent ce liquide étrange qui, s'il avait été dans état normal, l'aurait fait bander. Mais là, non... Il a mal. Etrangement mal. Autant physiquement que psychologiquement. Il tend son bras, touchant d'abord le sol, puis une main froide et ensuite un corps, percés de deux trous. Sa tête le fait souffrir ainsi que tous ses membres. Il respire aussi avec difficulté. Son mal de crâne reprend de plus belle, comme si une fraise vrillait son cerveau hybride. Il retombe dans un léger coma.

Invité

VALIDEEEEE
Evidemment mon petit chou <3
Bienvenue, Sakuran-kun ^^

.: Fiche Validée :.

.Bon Jeu.