Nom : Oboro
Prénom : Inconnu
Age : Une vingtaine d’années
Pouvoir : Pouvoir de faire exploser son sang (BombBlooder)
Armes Une sorte de gant qui monte jusqu’au coude et qui cache une lame acérée.
Caractère : Que dire de Oboro. Tellement peu de personne le connaisse qu’il en est presque impossible de le décrire psychologiquement sinon qu’il est quelqu’un de fermé sur lui-même, préférant la compagnie du silence à celui de l’homme. Bercé par la solitude, il rêve souvent et reste pensif le plus clair de son temps. Méchant ou gentil, personne ne saurait le dire même si son visage semble, froid et confiant ce qui laisse présager qu’il n’hésitera jamais à tuer quelqu’un s’il considère qu’il le mérite. Imprévisible, il peut être doux et tendre puis devenir l’instant d’après une bête sanguinaire. Pour lui, il n’y a qu’une seule chose qui existe, c’est la justice, il y croit plus que tout et la défendra coûte que coûte.
Physique : Oboro est plutôt grand, mesurant pas loin de 1m90. Doté d’une carrure quelque peu imposante, il ne se soucie guère de son physique. Il a les cheveux mi long, maintenu par un bandeau qu’il a acheté (ce bandeau vient d’un manga qu’il adorait étant jeune). La singularité de Oboro réside dans sa rétine. Aveugle suite à un accident, son iris est blanc. Malgré ce handicap, Il semble ne pas avoir besoin d’une quelconque aide, il semblerait qu’il se dirige grâce à un don de troisième vu. Il porte une toge blanche au bord rouge, toge qui le recouvre des pieds à la tête, ne laissant apercevoir de lui qu’un coin de lèvre, une partie de joue et une affreuse balafre.
Histoire (10 lignes minimum) : Encore une de ces journées qui se finit. Pas de note aujourd’hui, à vrai dire il s’en moque. La routine quoi…..ce matin il a raté son bus, comme d’habitude. Il a oublié son déjeuné, s’est fait tabasser par des brutes épaisses, toujours les mêmes, et est rentré chez lui a pied pour pouvoir réfléchir. Le monde, voilà son plus grand sujet de réflexion. Il aimerait le changer, l’améliorer ou du moins, le rendre meilleur.
Une voiture passe, roule dans une flaque qui l’éclabousse, lui et ses songes. L’injurier…. A quoi bon il est trop loin. Il passe un coup dans ses cheveux trempés. La lumière de la ville, déjà ?! Il a marché vite aujourd’hui. Dans quel but ? Peut être pour enfin se retrouver seul, dans son monde. Une envie de s’évader. Il arrive enfin dans sa rue. Toujours cette même bande en bas de leur appartement, enfin appartement c’est vite dit ; il s’agit d’un petit f2 qu’il partage avec sa mère drogué. Son père…absent depuis toujours. Il n’a jamais vu son visage et ne s’en soucie guère. Les jeunes lui demandent de l’argent. Il n’en a plus depuis deux semaines, en fait, il n’en a plus depuis qu’ils lui ont pris la dernière fois. Du coup, pour lui apprendre à vivre, ils le battent, comme d’habitude. Contrairement à n’importe qui, Oboro n’a pas cette montée de colère qui vous pousse à vous rebeller, du moins pas pour ça.
Il rentre enfin chez lui, couvert de bleu, les vêtements déchirés. Sa mère ivre morte et à moitié défoncée lui demande pourquoi il est dans cet état. Comme tout les soirs il ne dira rien, comme tout les soirs, sa mère va le corriger avec ce qui lui tombe sous la main. Par chance, ce soir là c’est un manche à balai.
Il ouvre le frigo, il reste un bol de nouilles froides il le prend et fuit discrètement dans sa chambre. Il ferme à clef. Sa mère derrière la porte hurle. Comme tout les soirs, il la laisse crier « Demain elle sera calmée et s’excusera, comme d’habitude ». Il tend le bras, tout en mangeant ses nouilles qui d’ailleurs datent de moins d’une semaine ; il n’y a pas encore ce goût de moisissure. Ce soir il lira « Shiba Inu » de Masanori Morita. C’est un recueil de petite histoire de la vie. Il commence a le lire et s’endort, éclairé par le néon rouge collé à la fenêtre de sa chambre.
Comme toute les nuit, il rêve. Il rêve de voyage autour du monde, dans des endroits déserts. Aujourd’hui destination les rizières de Chine. Et il plonge dans ce sommeil….
VRRRRRRRRRRRRRRMMMMM !
Le camion de livraison du restaurant vient d’arriver. Il doit être 6 heures. Oboro se lève, il ouvre la porte, sa mère est là allongée contre le mur. Elle pleure, elle lui demande pardon. Comme tout les matins, il l’excuse, il ne lui en veut pas. Il la serre dans ses bras tandis qu’elle lui promet de ne plus jamais recommencer….comme à chaque fois.
Il a encore raté son bus.
Et la journée se passe comme toutes les autres, à une exception près. Au moment de rentrer chez lui, il entend des cris. Certainement un délire de droguée. La porte est dure à ouvrir ce soir. Il pousse un peu avec son pied. Quelque chose la bloque.
Il entre enfin. Ses yeux s’écarquillent. Sa mère est là allongée contre la porte. Elle ne bouge plus, elle ne respire plus. Il lève les yeux. Un homme est devant la porte de sa chambre. Il l’a vu, Oboro ne peut plus fuir.
- Tu sais gamin, quand on est accro à la drogue comme ta mère, on est prêt à faire n’importe quoi pour payer.
Tout en souillant l’honneur, enfin le peu d’honneur que sa mère avait, il remonte son pantalon. Oboro le pousse et constate avec stupeur que l’homme a violé sa mère dans sa chambre. Tout est dévasté, souillé.
- J’ai aimé le néon rouge sur son visage quand elle a ……argh….
Pour la première fois depuis toujours, Oboro se mit en colère. Muni de baguette dont il se servait pour manger, il frappa trois fois, avant de les laisser dans le crâne de son agresseur.
Dans la panique, il sort, laissant l’appartement dans cet état. La pluie est forte dehors. Oboro reste immobile sous cette pluie. Il attend d’être lavé de ce sang, de ce sang qui souille ses mains, son cœur, son âme. La pluie a beau être forte et battante, Oboro reste meurtri. Il ramène les mains sur son visage et cour au gré des rues.
Il s’arrête dans une ruelle sombre. Il regarde ses mains. Malgré la pluie, elles ne sont pas mouillées…étrange. Une lumière éblouit le coin de la rue et, le temps d’un regard, le jeune Oboro disparut.
Code : OK
Rang: Assassin vagabond
Sam 20 Oct - 21:02
