.Arrivée Impromptue.

Sierra marchait tranquillement dans un square. Des enfants riant en jouant dans des espèces de zone où des hologrammes projetaient des situations factices pour leur plus grand plaisir.
Un lion illusoire passa alors en courant devant elle. La demoiselle s’arrêta un instant pour regarder l’étrange animal, elle entendit, tout bas derrière elle un petit garçon demander à sa maman ce qu’était cet animal. La mère n’en avait pas la moindre idée, « une espèce éteinte » répondit-elle hasardeusement.

Sierra reprit sa marche, elle sortit de la zone de jeu et longea un petit coin où d’étranges arbres aux branches alambiquées cachaient partiellement le ciel.
Regardant tout autour d’elle, la jeune fille se demanda où elle allait dormir ce soir là. Sierra s’assit au bord d’un cours d’eau, l’un des plus propres qu’elle n’ait jamais vu. L’eau verdâtre ondulait lentement entre les branches pourries tombées des arbres depuis un certain temps. Quelques boites de conserves flottaient de-ci de-là, un sac en plastique se posa contre la berge. Cette eau incroyablement limpide suivait son cours en toute tranquillité.

Le regard bleu de Sierra resta dans le vide pendant quelques instants, puis tout devint noir.

…

Sierra bâtit deux ou trois fois des paupières pour accoutumer ses yeux à la blancheur de la pièce. Elle mit quelques instants à remettre en ordre ses pensées, ne sachant absolument pas où elle se trouvait.

La première chose qu’elle fit fut de détailler l’ensemble de la pièce. S’était-elle fait rattraper par Carter ou était-ce autre chose… ?
La demoiselle se trouvait dans une grande chambre blanche. Il y avait là trois lits, dont le sien, ceux-ci étaient recouverts de draps immaculés. Dans les deux autres lits se trouvaient un garçon et une fille que Sierra n’avait jamais vue, elle commença à se demander si eux aussi n’étaient pas comme elle des « sujets d’expérience » qui avaient été retrouvés.

Une vague de stresse commença à monter chez la demoiselle. Par reflexe elle vérifia son grimage, elle était encore vêtue tel un homme. Sierra portait un pantalon noir taillé très droit, semblable à un bas de costume. En haut, pour mieux dissimuler sa poitrine déjà bien plaquée, elle portait une chemise noire, par-dessus laquelle elle avait enfilé une veste sombre coupée très droite, légèrement renforcée au niveau des épaules, conférant ainsi à la jeune fille une allure plus masculine. Les cheveux de la brune étaient toujours fixés en catogan au dessus de sa nuque.
Elle était l’homme parfaite.

Sierra tritura nerveusement une mèche de cheveux qui s’était échappée de l’élastique. Comment était-il possible qu’elle ait été reconnue ? A cet instant, il n’y avait rien en elle qui montrait qu’elle n’était pas un homme.
De plus, sans qu’elle s’en rende compte, son pouvoir faisait effet et diffusait tout autour d’elle la sensation d’être en présence d’un membre de la gente masculine, bien qu’un peu androgyne.

L’aura masculine émanant d’elle aurait trompé toute personne présente autour d’elle sur plusieurs mètres. Sierra commençait sérieusement à se poser des questions sur le pourquoi du comment l’avait on ramenée.
Une délicate sensualité émana de chacun de ses gestes lorsqu’elle fit le tour de la pièce.

Invité

L'eau coulait lentement le long du corps svelte de Melody.
Cela faisait plusieurs minutes qu'elle était là, sous la douche, voulant laver son corps.
Pour la troisieme fois elle se frictionna avec du savon, comme si elle voulait enlever tous les péchés qu'elle avait pu commettre.
Impossible.
Elle ne pouvait pas changer, plus aucun retour en arrière ne pouvait se faire.
Melody ouvrit lentement les yeux, soupira et ferma le robinet d'eau.
Elle enveloppa son corps dans une serviette et posa un pied hors de la douche.
Le carrelage était glaçé, ses poils se dresserent sur ses bras.
Melody avança dans le vestiaire et se dirigea vers son casier.
Personne, tout le monde était partit à cette heure-ci.
Il était 22h01 et 32 secondes precisemment.
Melody avait eu le temps d'enfiler sa courte robe noire et orange ainsi que ses bas à rayures noires lorsqu'elle tomba à la renverse et s'endormit.

__________________

*Quelle heure est-il?*

Ce fut la premiere question que se posa Melody en se reveillant.
Lentement, elle ouvrit les yeux et dut attendre plusieurs secondes peut être même une minute pour s'habituer à l'atmosphere qui regnait dans la pièce.
Elle se redressa, et entreprit d'observer les alentour.
La pièce était quasiment vide, à l'exception de deux autres lits.
Dans l'un, un garçon dormait encore profondement, dans l'autre, rien.
Les draps étaient defaits, apparement la personne qui était dedans s'était déjà levée.
Et Melody ne mit pas enormement de temps à decouvrir de qui il s'agissait.
Un homme, pas tres grand, qui degageait une certaine feminité, se tenait debout dans le fond de la pièce.
Il portait une sorte de costume noir et ses longs cheveux bleus étaient attachés en catogan.
Melody se leva, se dirigea vers lui et lui tendit la main.

"Bonjour"

Puis elle regarda le reste de la pièce, remarquant ainsi qu'elle ne comportait aucune porte, juste trois lits.
Melody se retourna vers l'inconnu et lui demanda:

"Savez vous où nous sommmes?"

Invité

(HRP: J'ai mis les pensées dans une couleur pale sinon on a du mal à les repérer ^^)

Les ordres étaient claire, battir de nouveaux batiments très vite ou la ville d'Atlantis ne serait pas en mesure d'accueillir plus d'habitants.
Darwen s'acharnait à donner des ordres dans tout les sens. Athéna et ses fidèles les ayant rejoins il serait plus simple à l'avenir de maintenir un ordre dans la ville.
Entre deux réunions avec les architectes Darwen s'octroya un instant pour observer la ville du haut de la tour nord.

*Dieu que c'est devenue grand. Je crois bien que je n'ai jamais été aussi épuisé de ma vie.*
Et durant plusieurs semaines chaque jour fut le même. Une course acharnée contre la montre que Darwen menait d'une main sur. C'est à la fin de l'automne qu'on lui annonça enfin la fin des travaux qui devaient donner à la ville sa splendeur et sa puissance.
Ce soir là.... Darwen put s'allonger sur le toit de la plus haute tour... où il s'endormit...

*
**

Pour se réveiller dans un endroit sombre...
*Mais que? Ou est passé Atlantis???* fut la première chose qu'il pensa, *Dieux si ce sont mon père et les autres je vais leur dire ce que j'en pense moi!!!* fut la seconde chose qu'il pensa.... Il prit alors le temps de regarder autour de lui et repéra, après un temps d'adaptation, la présence d'un jeune homme et d'une jeune femme. Cette dernière posa la question à laquelle il aurait lui même bien voulu avoir une réponse.

Il ne pris pas tout de suite la peine de parler et décida d'attendre poliment qu'on le remarque. Il se redressa dans le lit et porta d'abord la main à ses vétements. Ils n'avaient pas changés, toujours la même armure de cuir pourpre sans manches qui s'arrétait au bas ventre et sous laquelle se trouvait un vétement tout aussi pourpre doté de manches amples.
*Au moins on ne m'a pas touché.... apparament....*

Le faux jeune homme avançait lentement à travers la pièce. Il n’y avait rien. Rien d’intéressant. Trois lits recouverts de draps blancs, trois occupants, c’était tout.

La lumière de la pièce, qui jusqu’à présent était faible, s’intensifia peu à peu. Semblant provenir de partout et nulle part à la fois. Sierra regarda ce phénomène sans ciller.

Discrètement, la demoiselle s’appuya contre l’un des murs pâle de la pièce. Elle profita de sa position pour observer ses deux colocataires.

La première était une jeune fille, et tout comme elle, la demoiselle avait les yeux bleus et une chevelure noire. Elle semblait avoir environ le même âge, mais Sierra ne pouvait en être sûre, ne connaissant pas elle-même précisément le sien. Sierra regarda longuement la tenue de sa camarade, trouvant que ses vêtements lui caillaient fort bien.

Le second occupant était un jeune homme aux cheveux de neige. Lui non plus ne semblait pas extrêmement plus âgé qu’elle. Il était assit silencieusement sur son lit. Son habit interpella beaucoup plus la demoiselle, qui se demandait pourquoi le garçon était habillé aussi étrangement.
Mais Sierra ne put prolonger ses réflexions, car l’autre brune se dirigeait vers elle.

Le faux jeune homme attrapa la main qu’on lui tendait et par reflexe la serra, rendant son salut à la demoiselle.
Sierra se figea un instant sur la question de sa colocataire d’infortune. Où était-elle ? Le QG de l’Agence ? Une cellule de l’aile psychiatrie ?

- Je n’en ai pas la moindre idée, répondit elle simplement, d’une voix ni aigüe ni grave.

La même mèche de cheveux qui s’était échappé de l’élastique un peu plus tôt vint lui chatouiller à nouveau le bout du nez.
Sierra souffla dessus pour la faire dégager de son visage, puis se tourna vers le troisième individu, celui resté silencieux. Il allait lui posé une question lorsqu’une étrange vois retentit, la coupant dans son élan.

« J'ai choisi des personnes au hasard. Vous êtes différents les uns des autres. Vous devrez réussir à traverser ce labyrinthe en affrontant les nombreux dangers qui s'y trouvent. Votre objectif est simple. Vous devez en sortir, vivant ! Bonne chance à vous chers joueurs. Vous en aurez sûrement besoin. »

Les paroles tournoyèrent dans la tête de la brune pendant quelques instants. Puis pour briser le silence elle lança vaguement un : « maintenant on sait où l’on se trouve ! »
Une sorte de soulagement se propagea en elle. Carter ne l’avait donc pas rattrapé, s’était juste un cinglé qui l’avait emprisonnée avec deux autres individus.

Un peu plus loin dans la pièce, hors de portée de la vue de Sierra, apparut une malle …

Invité

- Je n’en ai pas la moindre idée, répondit le jeune homme à la voix féminine.

Melody baissa les yeux puis se retourna, la troisième
personne s’était éveillée.
Il s’agissait d’un autre jeune homme, aux cheveux
blonds très clairs et aux yeux marron.
Melody lui sourit et se dirigea vers lui pour le
saluer lorsqu’une voix retentit.

« J'ai choisi des
personnes au hasard. Vous êtes différents les uns des autres. Vous devrez
réussir à traverser ce labyrinthe en affrontant les nombreux dangers qui s'y
trouvent. Votre objectif est simple. Vous devez en sortir, vivant ! Bonne
chance à vous chers joueurs. Vous en aurez sûrement besoin. »

Quel
était ce baratin ?
Quelqu’un
l’aurait enfermé avec deux autres personnes dans le but de les inciter à
survivre par leurs propres moyens ?
Pas
très clair tout ça.
Non,pour Melody il s’agissait encore d’une blague de mauvais goût de la part de ses
camarades qui voulaient savoir si oui et non elle était bisexuelle.
Pour cela ils l’avaient enfermés avec deux jeunes hommes.
Oui cette explication tenait plus debout que la précédente.

« Maintenant on sait où l’on se trouve ! »

Melody se retourna vers le premier jeune homme et
sourit.
Non, ils ne savaient pas vraiment car aucun d’entre
eux ne savait dans quel pays, dans quel continent ou dans quelle région ils se trouvaient.
Mais ceci ne sont que des détails.
Melody changea bien vite d’avis au sujet de la prétendu
plaisanterie.
Venues de nulle part, trois malles étaient apparues.
Ni trop grandes, ni trop petites, Melody se
demandait ce qu’elles pouvaient bien contenir.
Elle décida d’en avoir le cœur net et se dirigea
vers elles.
Trois malles avec leurs trois prénoms d’inscrits
dessus.
Tout cela était bien étrange.
Il y’avait Melody, le sien , Darwen, celui d’un
des jeunes hommes et puis Sierra.
Melody fronça un sourcil, Sierra ?
C’était bien le prénom d’une fille.
Elle se retourna, regarde la jeune femme et lui dit :

« Cette malle porte ton nom Sierra … »

Comment avait-elle deviné qu’il s’agissait d’une
fille ?
Il existe bon nombre de garçons à la voix féminine
et au visage androgyne, cependant, ils ne portent pas de prénoms féminins.

Invité

Darwen n'avait pas bronché lorsque la voix retentit. Il n'avait que faire des divagations d'une personne qui se prenait pour un être supèrieur.... il avait tellement l'habitude....
Tout à coup un mot attira son attention: LABYRINTHE!! Il ne savait pas si cela pouvait être possible. La ressemblance avec le roi Minos était flagrante et il se leva immédiatement à l'affut. Les labyrinthes, il le savait, ne regorgeaient généralement rien de bon.
Il se tourna alors vers les deux autres personnes qui semblaient partager son.... désarroi même si l'une(l'un? il n'en était pas encore certain) avait tenter une remarque humoristique.

- Excusez moi je pense que nous n'en savons pas tellement plus. La seule chose que je sais c'est que le roi Minos avait été le fondateur d'un labyrinthe mais il est censé être mort à l'heure actuelle.... je ne comprends pas.

Puis réalisant son impolitesse.

-Ah! excusez moi je ne me suis pas présenté. Je me nomme Darwen. Je ne sais pas non plus où nous sommes mais je compte bien me faire ma petite idée et si cela est la mauvaise blague d'un pseudo dieu je saurais lui dire ses 4 vérités.

Il avait laché cela sans réfléchir tellement cela le frustrait de penser que son père ou les autre avaient pu l'éloigner d'Atlantis.

Et pour l'instant.... il ne voulait pas non plus prendre le risque d'ouvrir une malle inconnue.... mais peut être le devrait-il?

Sierra regarda Melody se diriger un peu plus loin dans la pièce, sans y faire vraiment attention. Pendant que la demoiselle inspectait vaguement les trois malles fraichement apparues, Sierra s’assit sur son lit. Elle poussa du revers de la main les minces draps blanc, en fatras, qui le recouvraient.
Elle soupira silencieusement, puis remonta les manches de sa veste. L’atmosphère s’était réchauffée depuis quelques minutes et son habit lui tenait chaud.

Les manches retroussées du faux jeune homme laissaient apparaitre ses bras jusqu’au coude. Le regard de Sierra s’accrocha sur son poignet droit. Le Sigma qui y était tracé luisait étrangement, comme à l’accoutumée. La jeune fille serra le poing et détourna les yeux.

Ses yeux couleur saphir se posèrent sur le troisième occupant de la pièce, qui jusque là était resté silencieux.
Celui-ci commença alors, contre toute attente, à déballer une tirade à propos d’un Dieu et du Labyrinthe. Sierra resta coite pendant un instant. Les paroles du jeune homme ne voulaient rien dire pour elle.
La seule chose qu’elle trouva intéressante dans toute sa tirade était de connaitre le nom du jeune homme. Néanmoins son babillement intriguait la demoiselle.

Dans son dos elle entendit Melody l’interpeler. « Cette malle porte ton nom Sierra … »
Mais le faux jeune homme ne se retourna pas. Depuis deux ans qu’elle était en fuite, plus personne ne l’avait appelé ainsi. Sierra se mordit la lèvre, ferma les yeux un instant et respira profondément.
Lentement, comme si elle allait bondir sur une proie chétive et insignifiante, elle se leva. D’un pas souple elle avançait vers la seconde brune.

- Sierra … murmura-t-elle,(/i] Sigma … [i]continuait la demoiselle sur le même ton calme mais dur.

Une colère sourde émanait de la fille sans pour autant être exprimée directement.

- Appelle moi comme ça si ca t’amuse, mais c’est un nom minable qui ne vaut pas mieux que les ordures qui me l’ont donné, sifflait-elle entre ses dents tout en se lacérant le poignet droit avec les ongles de sa main gauche. Oui, c’est extrêmement intelligent, continuait-elle avec une lueur de folie dans le regard, le ‘’sujet d’expérience numéro 19 ‘’, pourquoi ne pas l’appeler 19 ? Non, ce serait trop laid !

Sierra tenait son petit monologue de manière effrayante, son énervement n’était portant pas extrêmement visible, seul le ton de sa voix le trahissait légèrement.

- Allons plutôt chercher dans l’alphabet ! Alpha, Bravo, Charlie, Delta, Echo, Fox-trot … ce sont des noms beaucoup plus humains n’est ce pas ? Alors pourquoi ne pas les utiliser ? Et qu’est qu’on trouve à la dix-neuvième position : S comme Sierra !

La demoiselle se tut un instant, avant de reprendre sur son ton irrité.

- N’est ce pas mignons comme nom ? Hourra, je vais appeler mon nouveau jouet comme ça ! Que ce soit, un chien, un chat, un homme, une femme, un robot ou juste un bout de plastique, ça ne change rien ! C’est juste plus Humain ! finit-elle en appuyant fortement sur le dernier mot.

Autour de la jeune furie se diffusait étrangement, sans qu’on n’y comprenne quoi que ce fût, une douceur apaisante.
La demoiselle ne savait elle-même pas pourquoi elle s’était énervée contre sa colocataires, qui n’avait rien fait de mal. Peut-être était ce dû à la montée de stress qu’elle avait eut juste avant, croyant que Carter l’avait rattrapé.

Sierra avança alors vers la malle portant son ‘’nom’’, pour éviter de s'emporter un peu plus …

*.Arrivée Impromptue.*

.Arrivée Impromptue.